

Les racines
Tout a commencé autour d’un four à bois.
Les flammes qui dansent, la pâte qui colle aux doigts, la farine qui s’envole et se fixe sur mes joues. C’est Palmira, ma grand-mère, qui guidait mes gestes, et Samuel, mon grand-père, qui allumait le feu du four.
Dans la maison, ma mère préparait le buffet, mon père mettait les bouteilles au frais… mais surtout, il traînait dans la cuisine, le sourire en coin, pour goûter en douce les plats pas encore prêts. Et moi, gamine, je regardais cette scène comme une fête qui n’en finissait jamais.
Chez nous, un repas n’a jamais été une simple assiette posée sur la table.
C’était un spectacle. Le bois qui crépite, les verres qui s’entrechoquent, les rires qui montent comme une chanson. Le temps semblait suspendu. Je crois que c’est là que j’ai appris, sans le savoir, que la cuisine ce n’était pas seulement nourrir.
C’était faire vibrer la vie elle même.

Un rêve transmis
Héritage d’une passion
Ma mère pouvait réunir 90 personnes autour d’un buffet qu’elle préparait seule, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.
Elle rêvait d’une auberge, pleine de mariages et de grandes tablées. Elle me voyait déjà en cuisine, avec autour de nous des salles pleines d’amour et de vie.
Ce rêve, la vie nous l’a volé. Mais il continue de vivre en moi. Il a tracé la route jusqu’à Kaloula.



Les racines
Tout a commencé autour d’un four à bois.
Les flammes qui dansent, la pâte qui colle aux doigts, la farine qui s’envole et se fixe sur mes joues. C’est Palmira, ma grand-mère, qui guidait mes gestes, et Samuel, mon grand-père, qui allumait le feu du four.
Dans la maison, ma mère préparait le buffet, mon père mettait les bouteilles au frais… mais surtout, il traînait dans la cuisine, le sourire en coin, pour goûter en douce les plats pas encore prêts. Et moi, gamine, je regardais cette scène comme une fête qui n’en finissait jamais.
Chez nous, un repas n’a jamais été une simple assiette posée sur la table.
C’était un spectacle. Le bois qui crépite, les verres qui s’entrechoquent, les rires qui montent comme une chanson. Le temps semblait suspendu. Je crois que c’est là que j’ai appris, sans le savoir, que la cuisine ce n’était pas seulement nourrir.
C’était faire vibrer la vie elle même.

Un rêve transmis
Héritage d’une passion
Ma mère pouvait réunir 90 personnes autour d’un buffet qu’elle préparait seule, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.
Elle rêvait d’une auberge, pleine de mariages et de grandes tablées. Elle me voyait déjà en cuisine, avec autour de nous des salles pleines d’amour et de vie.
Ce rêve, la vie nous l’a volé. Mais il continue de vivre en moi. Il a tracé la route jusqu’à Kaloula.



Un rêve transmis
Héritage d’une passion
Ma mère pouvait réunir 90 personnes autour d’un buffet qu’elle préparait seule, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.
Elle rêvait d’une auberge, pleine de mariages et de grandes tablées. Elle me voyait déjà en cuisine, avec autour de nous des salles pleines d’amour et de vie.
Ce rêve, la vie nous l’a volé. Mais il continue de vivre en moi. Il a tracé la route jusqu’à Kaloula.



Histoires partagées
À la table des rencontres

Il y a eu les saisons à la Folie Douce. L’endroit où j’ai grandi une deuxième fois. Le rythme effréné, les grandes tablées, la musique, l’amitié qui colle à la peau.
C’est là que j’ai rencontré Eliott. Moi, l’autodidacte intuitive. Lui, formé chez Bocuse, rigoureux, précis. Deux mondes, une évidence. Ensemble, on a trouvé notre souffle. Et même au milieu du chaos des services, on s’est choisis.
Il y a aussi mes amis. Ceux qui m’ont toujours tenue debout.
Ceux qui viennent mettre la main à la pâte, comme si c’était aussi un peu leur histoire.
Un été, je suis retournée dans le sous-sol de mes grands-parents. Palmira, déjà malade, refaisait sa pâte à pizza inlassablement, comme si ses mains se souvenaient encore de ce que sa mémoire effaçait.
Cet été-là, j’y ai vécu. Jour après jour, je suis restée dans ce sous-sol où tout avait commencé pour moi enfant. Face à la maladie de ma grand-mère, j’ai ressenti un besoin viscéral : faire perdurer ce qu’elle m’avait transmis de plus précieux, l’amour de la cuisine.
Alors j’ai replongé mes mains dans la farine, j’ai refait ses gestes, j’ai écouté le silence lourd de la maison résonner avec le bruit de la pâte qui claque.
J’avais l’impression de tenir un fil invisible, celui qui reliait mon enfance à mon présent. C’est là que tout a recommencé.
Histoires partagées
À la table des rencontres

Il y a eu les saisons à la Folie Douce. L’endroit où j’ai grandi une deuxième fois. Le rythme effréné, les grandes tablées, la musique, l’amitié qui colle à la peau.
C’est là que j’ai rencontré Eliott. Moi, l’autodidacte intuitive. Lui, formé chez Bocuse, rigoureux, précis. Deux mondes, une évidence. Ensemble, on a trouvé notre souffle. Et même au milieu du chaos des services, on s’est choisis.
Il y a aussi mes amis. Ceux qui m’ont toujours tenue debout.
Ceux qui viennent mettre la main à la pâte, comme si c’était aussi un peu leur histoire.
Un été, je suis retournée dans le sous-sol de mes grands-parents. Palmira, déjà malade, refaisait sa pâte à pizza inlassablement, comme si ses mains se souvenaient encore de ce que sa mémoire effaçait.
Cet été-là, j’y ai vécu. Jour après jour, je suis restée dans ce sous-sol où tout avait commencé pour moi enfant. Face à la maladie de ma grand-mère, j’ai ressenti un besoin viscéral : faire perdurer ce qu’elle m’avait transmis de plus précieux, l’amour de la cuisine.
Alors j’ai replongé mes mains dans la farine, j’ai refait ses gestes, j’ai écouté le silence lourd de la maison résonner avec le bruit de la pâte qui claque.
J’avais l’impression de tenir un fil invisible, celui qui reliait mon enfance à mon présent. C’est là que tout a recommencé.
La flamme
Une cuisine habitée par l’amour
Une cuisine habitée par l’amour
C’est ça, Kaloula. Ce n’est pas un business, c’est mon souffle. C’est ma mère dans chaque buffet, mon père dans chaque plat goûté en cachette, Palmira et Samuel dans chaque pâte que je pétris. C’est la Folie Douce qui brûle encore dans mes veines, mes amis qui m’accompagnent, Eliott qui marche à mes côtés.
Kaloula, c’est une cuisine qui ne s’oublie pas. C’est l’instant où le temps s’arrête, où la vie prend un goût plus fort. Et peut-être que le secret, c’est que chaque fois que je cuisine pour mes clients, j’invite aussi un peu ma famille, mes amis, mes saisons, ma mère et mes grands-parents à table.





